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Lakhdar Brahimi, Fédérico Mayor et Raymond Chrétien, lauréats du premier prix Emir Abdelkader

La ville de Mostaganem, un des berceaux de la pensée soufie en Algérie, ville du grand Cheikh mystique Mustapha Al Alawi, sera au rendez-vous mercredi 21 septembre pour un événement de dimension planétaire.

Source : Algérie One

En effet, la Fondation Djanatou-El Arif dont le président est l’infatigable messager de la paix, Cheikh Khaled Bentounès, décernera le premier « Prix Emir Abdelkader pour la promotion du vivre ensemble et de la coexistence pacifique en Méditerranée et dans le monde ».

Ce sont trois personnalités de premier plan qui seront les récipiendaires de ce premier prix qui sera remis au siège de la Fondation à Mostaganem. Il s’agit de l’Algérien Lakhdar Brahimi, ancien ministre des affaires étrangères et représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Fédérico Mayor, ancien directeur général de l’UNESCO de 1987 à 1996 et Raymond Chrétien, ancien ambassadeur du Canada et président du Centre d’étude et de recherche international de l’université Montréal.

La cérémonie de remise des prix sera co-présidée par Mme Farida Laânan, secrétaire d’état et ministre-présidente du gouvernement francophone de Bruxelles et Driss Djazairi, descendant de l’Emir Abdelkader, ambassadeur, raporteur spécial du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, directeur exécutif du centre de Genève pour la promotion des droits de l’homme.

La cérémonie à laquelle assisteront un grand nombre de personnes (1500) dont des personnalités, invités de marque, débutera par un «hommage spirituel à l’Emir Abdelkader », suivi d’un mot de bienvenue de la part des autorités. Interviendront ensuite, Cheikh Khaled Bentounès, en sa qualité d’organisateur et de maitre de cérémonie, président d’honneur de AISA, ONG intrnational et de la Fondation Djanatu-al-Arif et le professeur Mohamed Aziza, président du programme MED21.

Au cours de la même cérémonie, il sera remis à M. Tahar Hadjar, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et à M. Issam Toualbi, Directeur de la Chaire Emir Abdelkader (Université d’Alger), une mention spéciale du prix, « Chaire UNESCO Emir Abdelkader ».

« Rêver le monde de demain et préparer les jeunes à la vie et non à la mort »

A quelques jours de cette cérémonie, Cheikh Khaled Bentounès, profitant de son passage à Alger, est intervenu ce samedi sur le plateau de la matinale de Canal Algérie pour revenir à la fois sur la signification de ce prix et les préparatifs logistiques de la cérémonie. Au sujet du choix de la ville de Mostaganem, Cheikh Bentounès fera valoir le fait que le siège de la Fondation Djanatou-el-Arif offre toutes les commodités matérielles et logistiques pour un tel rendez-vous, confiant qu’il était un moment question de l’organiser au musée Bardo d’Alger, mais que le nombre important de participants l’ont conduit à opter pour le siège de la Tariqa al-alawiyyia (Mostaganem).
S’agissant du choix de la date du 21 septembre, le président de la Fondation, indiquera qu’il est loin d’être fortuit. « Pour le monde entier, le mois de septembre restera lié aux attaques terroristes contre les tours jumelles, notre objectif est de substituer à cet événement tragique un autre événement, la remise du prix Emir Abdelkader qui est pour nous synonyme de Paix et de Vivre-ensemble ». Quant au choix des premiers lauréat, le guide spirituel de la Tariqa al-Alawiyya, a reconnu qu’il a été « difficile », tant les prétendants de qualité sont nombreux.

« On a voulu cibler des gens à l’international et un pays aussi » explique Cheikh Bentounès, en revenanant sur le riche parcours mlitant politique et diplomatique de Lakhdar Brahimi. « C’est un honneur pour notre pays d’avoir un homme de cette dimension » dira t-il. Tout au long de son intervention sur la plateau de Canal Algérie, le président d’honneur de Djanat-El Arif martèle la devise de sa fondation : Notre message l’espérance, notre voix la paix, notre choix vivre-ensemble».

Cheikh Khaled Bentounès explique que le « message de l’Emir Abdélkader est aujourd’hui d’actualité, car il est un homme de paix, un humaniste, un philosophe, un soufi qui est à l’écoute de l’autre ». A travers ce prix, c’est une façon de se le réapproprier, de revisiter son message « de rêver le monde de demain et de préparer les jeunes à la vie et non à la mort ».