Le « Vivre Ensemble » où la disparition de l’humanité !
CONFÉRENCE DE PRESSE DE CHEIKH BENTOUNES
Le « Vivre Ensemble » où la disparition de l’humanité !
Si à Paris les participants à la COP 21 se réunissent pour essayer de sauvegarder la terre, en Algérie un mouvement mondial a été déclenché, depuis plusieurs mois dans l’espoir de sauver l’humanité. Faire décréter par l’ONU une journée mondiale pour le « Vivre Ensemble » est l’objectif principal de la fondation Méditerranéenne du Développement Durable, « Djanatu al-Arif ». L’occasion de le réaffirmer s’est présentée dimanche dernier, en fin de journée, à l’hôtel El Djazair (ex-Saint-Georges) à Alger. C’était lors d’une conférence de presse animée par Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel de la Tariqa Alawiya, (et fondateur de la fondation citée précédemment) et également plusieurs autres personnalités nationales et internationales. Parmi les présents il y avait Mounia Meslem, ministre de la solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la Femme, Mustapha Ceric, Mufti de la Bosnie-Herzégovine, Mohamed Jamel Al Hannoud, représentant du ministre du Wakf et des Affaires religieuses de la Palestine et le tunisien Mohamed Aziza, président du programme Med 21. Cheikh Bentounes est revenu sur le « 1er festival de la Journée mondiale du Vivre Ensemble en Algérie » qui avait débuté quelques jours avant à Mostaganem, en passant par Mascara pour se terminer à Alger par la conférence d’avant-hier. Un périple sur lequel a beaucoup misé le guide spirituel de la Tariqa Alawiya dans l’espoir d’officialiser au niveau de l’ONU cette journée mondiale du Vivre Ensemble (« Liberté », présente depuis le début du festival, reviendra dans ses prochaines éditions sur tous ce qui s’est passé à Mostaganem et à Mascara).Cheikh Bentounes a ainsi profité de cette rencontre avec la presse et des représentants de la société civile pour relancer l’appel pour avoir le soutien d’institutions gouvernementales et d’ONG « mais nous souhaitons surtout que ça puisse provenir de la base ». Sa réalisation, comme il l’a expliqué devant les présents, a besoin de l’appui d’au moins 27 pays « pour que la proposition puisse être officialisée lors de la prochaine Assemblée Générale de l’ONU prévue en septembre 2016″.
Un soutien qu’il n’a visiblement pas encore eu. D’ailleurs il n’a pas pu cacher son dépit. « Tous les pays arabes n’ont pas daigné jeter un coup d’œil. Il n ya que l’Iran, qui a bien accueillie cette idée » a-t-il déploré. Toutefois l’espoir semble toujours d’actualité et les activités de la fondation, en partenariat avec le département de Mounia Meslem et l’ONG internationale AISA (l’Association Internationale Soufie Alâwiyya), n’ont pas cessé. Plusieurs fronts ont été lancés. Ainsi, juste avant le festival (qui s’est déroulé entre le 24 et 25 novembre dernier) il y a eu, à Mostagamen, le 22 et 23 novembre, un colloque à l’intitulé bien évocateur « Renouer avec le Vivant, un nouveau paradigme pour la santé ». Le 26 novembre, ce fût la signature du protocole du Prix Emir Abdelkader « pour la promotion du Vivre Ensemble en Méditerranée et dans le monde ». Un événement qui s’est déroulé dans un lieu symbolique. Sous l’arbre de Derdara, à Ghriss (Mascara) où les tribus firent allégeance à l’Emir Abdelkader il y a de cela 183 ans, presque jour pour jour (27 novembre 1832). Un Islam loin de la violence et du terrorisme existe et le « Vivre Ensemble » lancé en est l’une des illustrations et septembre 2016 n’est pas aussi loin.